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lundi 30 janvier 2012

Comparaisons suite

Quelques comparaisons tirées de Joyce Carol Oates, Les Chutes :

"Il produisait une impression, forte comme un after-shave, d'inaction frénétique et bien intentionnée."

Une très belle comparaison dans laquelle on voit que Joyce Carol Oates à une belle connaissance de la psychologie féline :

"Dirk lui toucha le bras, mais elle se déroba avec grâce. Comme une chatte se dérobe à la caresse de quelqu'un par qui elle ne veut pas être touchée à ce moment précis, mais qu'elle ne souhaite pas offenser parce qu'il pourrait être utile plus tard. "

jeudi 12 janvier 2012

Comparaisons

Les écrivains américains sont très doués pour les comparaisons. J'avoue n'en n'avoir jamais trouvé de vraiment originales chez les auteurs français. 

En voici trois tirées de Les Leçons du Mal de Thomas H. Cook :

"Il regardait de nouveau le verger, s'intéressant à présent à une rangée d'arbres particulièrement décrépits, aux branches noueuses dépourvues de feuilles. Ils faisaient penser à une file de vieillards affamés."

"Son visage fatigué s'était creusé de profondes rides d'expressions, tant sur le contour de sa bouche que sur son front qui, strié de sillons, faisait songer à un labour bâclé par un fermier qui ne respecterait pas sa terre."

"Brogan avait le visage rond, des oreilles qui jaillissaient comme deux champignons secs de chaque côté de sa tête."